Nous vivons dans un maelström d’images.
Images populaires, publicitaires, d’ici et d’ailleurs,
images cachées, révélées, images qui nous racontent.
Toutes sont de près ou de loin une partie en miroir
d’une réalité trop grande à embrasser.
Pars pro toto
Le cadre de l’image isole la partie du tout.
Il est un aménagement, une mise à distance.
Le cadre crée un hors-champ donnant accès à un espace fictionnel.
Un pas-de-côté qui nous arrache au flux du monde.
La pensée tragique
Tous azimuts, la convocation et la juxtaposition des images créent un étonnement (oh !), une interrogation (pourquoi ?) voire une énigme (mais…).
Comment comprendre la présence de ces images qui relève du hasard, comment comprendre « ce qui est » sans aucune intention ?
Penser le hasard, radicalement, de façon absolument imperméable à toute récupération idéologique et à toute morale. Et voici poindre l’insignifiant, si réel.
Loin de nous faire vivre
sur le mode de la fantaisie gratuite, l’image semble
nous livrer profondément
à nous-mêmes.
Maurice Blanchot
– Les deux versions de l’imaginaire –
Pinaoumca Coturocay Tionicoga Gakivastaca Orcuamado Neo Kharon Neo Argos Panoptes Neo Aeolus Diogenes of Sinope Io’s dream Medusa and the snake




